Nom: Alaggwen Kulørdotter
Signe astrologique: Vierge
Age: 14 ans
Taille: 1,50m
Poids: 55kg
Date de naissance: 6 septembre
Groupe Sanguin: B+
Lieu de Naissance: Äs, Suède
Lieu d’entraînement: en cours
Description physique :
Alaggwen est la quatrième enfant d'une famille bourgeoise du comté de Äs, en Suède. La jeune fille est robuste et musclée. Ses longs cheveux blonds, presque blancs, ainsi que ses traits fins et élégants auraient fait d'elle une épouse convoitée.
Description mentale :
Fille d'un politicien féroce, mais adoré, Alaggwen sait que la fin justifie les moyens, et que le respect d'une parole vaut plus que tout l'argent possédé. C'est pourquoi elle est devenu cette jeune fille pour qui l'honneur prime avant toute chose. Elle n'hésite jamais à faire régner le respect, même s'il lui faut utiliser la force; ce dont elle n'a pas peur. Alaggwen est généralement de bon conseil, surtout auprès de ceux qu'elle estime.
Histoire:
Alaggwen a grandit dans le luxe du comté de Äs, où elle fut éduquée par une mère aimante et un père strict, mais généreux. Elle fréquenta les meilleures écoles d'Östersund, académiques et d'escrime, où elle excellait. On vantait son agilité et sa souplesse à l'épée, et son intérêt pour les langues anciennes et l'histoire. C'est ainsi qu'elle apprit à parler le grec.
Mais ses connaissances sur le Sanctuaire et ses chevaliers lui vinrent, eux, des rêves qu'elle faisait depuis son plus jeune âge. Ses visions reflétaient le passé, du moins celles dont elle eut conscience. Elle connût l'histoire d'Asgard, le lien qui avait uni Odin à Athéna et l'alliance entre les deux dieux. Seulement, personne ne semblait comprendre ses élucubrations. Elle trouva quelques bribes de réponses dans de très vieux livres de mythologie.
Pour son dixième anniversaire, Kulør, le père d'Alaggwen dut quitter la Suède pour Patra, en Grèce : un congrès internationnal y avait lieu et ce dernier, un des seconds du premier ministre, avait l'honneur d'assister son supérieur lors de cet important événement. Amener Alaggwen avec lui était son cadeau d'anniversaire. La gamine ne fut pas déçue du voyage. Elle découvrit un pays encore mieux que celui sur lequel elle avait fantasmé depuis le début de son apprentissage. Elle parlait maintenant couramment le grec; même l'ancien et elle parvenait à se faire comprendre, ce qui la ravissait. Mais elle vécu également le pire rêve jusque là. Une grande dame très jolie marchait en sa direction. Elle s'arrêta à quelques mètres d'elle, s'effondrant comme un vêtement qui tombe lourdement au sol. Son corps devint poussière, s'enflamma, et en sortit un poupon tout rose qui s'adressa à elle.
"Un grand destin t'attends à Berg. Une renommée qui dépassera celle de tous les chefs d'état réunis ici. Mais il t'en coûtera une grande peine. J'ai besoin de ton aide Alaggwen. Acceptes-tu de m'aider ?"
Un an plus tard, Alaggwen quittait son comté pour s'inscrire dans une école supérieure à Berg, où elle apprendrait les langues et la politique. D'abord réticents, ses parents avaient fini par céder après avoir parlé au maître d'escrime de la gamine. Alaggwen avait un réel potentiel en la matière, elle pouvait devenir une grande championne, et Berg était réputée justement pour l'une des meilleures écoles d'Europe dans cette discipline. Alaggwen avait promis de s'y inscrire. C'est dans cette école qu'Alaggwen fit la connaissance de Cyril. De trois ans son aîné, il était souvent à traîner dans les salles d'entraînement à s'exercer, apparemment au corps à corps. Ils devinrent rapidement des amis proches, s'initiant mutuellement dans la spécialité de l'autre. Alaggwen apparut plutôt habile au corps à corps, mais Cyril ne voyait que peu d'intérêt dans l'escrime. Il prétendait toujours que les arts martiaux n'étaient qu'une parcelle de son entraînement. Qu'il était destiné à devenir un combattant d'une toute autre trempe. Alaggwen ne chercha pas à comprendre; Cyril était un garçon très mystérieux et réservé, mais il était charmant, et il aimait la compagnie de la jeune fille.
Au fil du temps, les deux enfants passaient autant de temps que possible ensemble: Cyril ne se montrant qu'une fois ou deux par mois pour une durée ne dépassant jamais quelques jours.
Un soir d'hiver, Alaggwen s'endormit l'esprit tourmenté. Elle s'était remémoré le rêve de l'enfant-phoenix et savait que viendrait bientôt le sacrifice. Elle eut durant son sommeil la vision de Cyril, prisonnier d'un violent incendie. Mais celui-ci était paisible, assis au sol, entouré d'étagères bondées de livres. Les flammes léchaient le papier, laissant s'échapper une fumée épaisse.
"Ne t'inquiète pas pour moi. J'irai bien. Nos vies n'en seront pas moins modifiées, et tu deviendras celle que tu es destinée à devenir. Ne viens pas pour moi. Mais si tu avais dans l'esprit de changer quelque chose à cet événement, alors récupère cela. Ce livre contient beaucoup de savoir. Mais fais vite. Le feu a déjà commencé."
Lorsque Alaggwen se réveilla en sueurs, ce fut sur un village déjà animé par la matinée tardive. Lorsqu'Alaggwen arriva devant la bibliothèque, il était déjà trop tard. Le feu, qui avait débuté dans le restaurant voisin, attaquait déjà le mur adjacent. L'angoisse régnait dans les environs, car les pompiers semblaient avoir très peu de contrôle sur les flammes. La jeune fille se glissa dans la bibliothèque, pour réaliser que celle-ci n'était toujours pas évacuée. Elle hurla à tous de sortir au plus vite de l'établissement, guida les personnes plus âgées et sortit un petit garçon qui était planté là, entre deux allées, trop effrayé pour bouger. Il fut plus compliqué de retourner à l'intérieur, car les pompiers avaient repéré les rescapés; mais Alaggwen devait trouver Cyril, ou du moins le livre.
La jeune fille avait reconnu le tapis sur lequel Cyril était installé : il recouvrait le sol de l'aire de la réserve, c'est-à-dire les livres qui sont uniques ou trop anciens pour être prêtés. Alaggwen en fit le tour, sans trouver âme qui vive. La fumée se faisait épaisse; une quinte de toux la saisit. Une fois à nouveau en état de se situer, les flammes avaient gagner beaucoup de terrain, et s'attaquaient maintenant aux poutres du plafond. La jeune fille savait qu'elle devait sortir, mais comment retrouver le livre !
Celui-ci était pourtant à cinq mètres derrière elle, posée au sol, comme si l'on avait prit la peine de le lui amener. Un craquement léger se fit entendre au dessus de la tête de la gamine, et elle eut à peine le temps d'apercevoir quelques miettes de bois enflammés se défaire du toit qu'une douleur insoutenable s'en prit à elle, envahissant sa tête entière. Elle chercha à repérer la sortie lorsqu'une silhouette dorée et lumineuse se présenta devant elle. Ce spectre avait la forme d'un bélier plus grand qu'elle, ce qui, par réflexe, fit reculer Alaggwen jusqu'à ce qu'elle se butte contre un obstacle au sol. Elle tomba sur le dos, mais n'eut pas le temps de se relever; elle perdit rapidement de la pesanteur, attirée vers le plafond, comme une plume poussée par un coup de vent. Au sol, elle vit ce qui l'avait fait trébucher et l'empoignai au dernier moment.
Lorsque Alaggwen revint à elle, ce fut dans une noirceur superficielle. La voix douce de sa mère lui raconta l'incendie, la braise dans ses yeux, l'opération et les deux jours de convalescence. Elle lui expliqua ensuite qu'une fois assez forte pour supporter le voyage de retour, toute sa famille serait ravie de la ravoir auprès d'elle. Alaggwen pris une journée entière supplémentaire avant de réclamer la présence de Cyril, ainsi que le livre qu'elle avait avec elle dans la bibliothèque. Elle eut les deux simultanément.
Alaggwen raconta à son ami qu'elle avait été sauvée des flammes par un très grand bélier doré. Elle lui demanda ensuite de lui raconter ce que contenait le livre. À sa grande surprise, il s'agissait d'un livre complètement neuf, qui n'avait jamais encore été ouvert. Sur la couverture était inscrite en vieux norrois qu'il s'agissait d'un registre public très ancien contenant, par date et année, les grands et les banaux événements de la Suède. Celui-ci allait de l'année 1730 à l'année 1738. Les deux jeunes étaient curieux d'en comprendre davantage et il bénéficiaient d'un atout majeur : Alaggwen avait étudié cette langue morte auparavant. Mais il fallait que sa vue revienne.
Ce ne fut jamais le cas. Alaggwen devint aveugle à douze ans. Juste après le départ de sa mère et de Cyril, la jeune fille entendit la porte s'ouvrir et bien qu'elle ne pouvait pas voir à proprement parler, elle jura apercevoir encore ce très grand bélier doré venir vers elle. Une voix se fit entendre alors.
- Bonjour, petite... Mon nom est Shakkya.
- Qui... Qui êtes-vous? Que... Que faites-vous ici...? balbutia la jeune aveugle.
- J'ai pour habitude de rendre une visite à ceux que je sauve d'une mort certaine...
- C'était vous dans la bibliothèque...? Mais pourquoi puis-je vous... voir sous la forme d'un bélier doré...?
L'homme marqua un silence surpris, puis articula:
- Je vais répondre à ta question fillette... Mais tu devras ensuite répondre aux miennes, si tu veux bien.
Alaggwen hocha la tête.
- Tu as perdu la vue. Tu le sais déjà. Ce que tu crois voir, en fait, tu le perçois. Une perception exceptionnellement élevée te permets de voir mon aura. Je n'ai jamais entendu parler cependant d'un degré de perception te permettant de distinguer la constellation représenté par quelqu'un...
- Constellation...?
- ... Les questions viendront plus tard petite. Tu m'as promis de répondre aux miennes d'abord. Est-ce qu'il t'es déjà arriver d'autres événements de la sorte? D'autres visions particulières...?
Et c'est ainsi qu'Alaggwen, après s'être présentée à son sauveur, entreprit de lui parler de ses rêves souvent prémonitoires, de ses visions, des légendes d'Athéna et de ses chevaliers et surtout de ce rêve troublant en Grèce. L'étranger – qui s'était adressé à elle dans un Suédois plus que moyen avec un fort accent grec – ne l'interrompit jamais. Il se contenta de dire après qu'elle ait eu fini qu'il était tard et qu'il fallait qu'elle se repose, mais qu'il reviendra demain et que tous les deux parleraient de ces légendes... Shakkya vint rendre visite à la jeune fille tous les jours pendant sa convalescence. Celle-ci dura deux mois à l'hôpital de Berg. Au bout de ces 2 mois, Shakkya révéla à la jeune fille que toutes les histoires qu'il lui avait raconté étaient vraies, et que la raison pour laquelle elle le voyait sous la forme d'un bélier est qu'il est l'actuel chevalier d'Or du Bélier et qu'il est ici par hasard pour une mission.
- Mais je ne crois pas vraiment au hasard... Je pense qu'il y a une raison pour laquelle je t'ai sauvé ce jour là à la bibliothèque. Tu as une capacité incroyable de perception du cosmos et même du temps. Je pense que ton rêve peut être interprété ainsi: tu as choisi d'aller dans cette bibliothèque, et c'est grâce à cela que nous nous sommes rencontrés. Et tu as perdu la vue pour mieux te révéler ta perception extra sensorielle incroyable. Sans cela je n'aurais pas pris la peine de revenir te voir.
Alaggwen hocha la tête. Shakkya continua:
- Je pense que je dois te prendre comme élève. Tu as effectivement un grand potentiel... Mais ne va pas croire que ce sera facile. Tu risqueras ta vie tous les jours, et tu subiras véritablement mille morts au cours de cet entraînement. Et si tu ne meurs pas, tu obtiendras une armure et alors ta vie entière sera vouée au service et à la défense de la déesse Athéna. Je vais te laisser du temps pour y penser. Ta convalescence durera 9 mois. Si au bout de ces 9 mois tu acceptes ma proposition, tu reviendras ici, au pied de cet hôpital, et pour toi commencera une toute nouvelle vie. Sinon, et bien ravi de t'avoir connu...
La jeune aveugle entendit alors l'homme se lever et refermer la porte derrière lui. Elle ne put jamais discuter de cela avec Cyril. Un mois auparavant, l'adolescent était venu lui rendre visite et lui avait annoncé des larmes dans la voix qu'il allait devoir partir. Il ne pouvait pas en dire plus. Les deux jeunes gens pleurèrent beaucoup cette fois-la, et au bout d'une heure entière d'adieux déchirants, ils se promirent de se retrouver une fois par an à la même date, sur leur banc dans le parc de la ville de Berg.
Alaggwen rentra donc chez elle et réfléchit beaucoup à ce que devait être la vie d'un chevalier. Elle sentit qu'elle y était destinée. Elle profita de sa convalescence pour s'habituer de son mieux à ne plus voir et à compter sur ses autres sens. Au bout des 9 mois, la jeune adolescente de 13 ans entreprit de raconter à ses parents sa rencontre avec ce mystérieux chevalier des temps modernes et de sa conviction profonde que ses dons devaient être mis au service de la justice. Que c'était son destin de devenir un chevalier d'Athéna afin d'avoir une réelle influence sur la défense de la Terre. Sa mère fondit en larmes, son père cria à la folie, mais au bout de longues heures de discussion, la mère d'Alaggwen déclara qu'elle ne s'opposerait pas au désir de sa fille, d'autant plus que le livre que sa fille avait ramené faisait état d'un de leur ancêtre qui était chevalier du cygne il y a plus de 250 ans... La jeune fille se mit en route avec son sac à dos bien rempli et sa canne blanche. Elle allait au devant de son destin.
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J'ai même fait une légère allusion dans le premier post... 
! J'espère que tu t'amuseras bien ( même si je l'ai déjà dit )